dimanche 14 janvier 2018

LA DEESSE PRISONNIERE



11 Janvier

Je me réveille d’un lourd et long silence; J’entrevois le faisceau lumineux par lequel ma pensée découvrira ses ailes; Il est temps de rompre le cirque infernal de l’immobilisme de ma pensée;
Bien trop longtemps j’ai voulu plaire, séduire alors je me suis tue; Désormais je ne laisserai sortir de ma bouche que la vérité, du moins je jure de ne plus mentir.

Sans vouloir me nuir, j’ai trop souvent proférer des paroles légères, attendrissantes, hyppocrites; ce n’est plus possible, je ne me retrouve plus dans cet étalage, de couleurs différentes des profondes nuances de mon esprit, mon maquillage s’éffiloche, ma bouche se dénoue, mon language se fait pur et sans bavure.
J’ai tout essayé pour faire comme les autres, être transparente, ça n’a pas marché; J’ai beau essayer de porter des talons aiguilles, de m’habiller comme une jet setteuse, de mâcher du chewing gum comme une haoussa, je reste une ovnie parmi tant d’autres.
La question est-elle de savoir pourquoi j’ai perdu mon temps? Non je crois pas; C’est plus une question du genre : qu’en-est-il sorti de mon travestissement? Effectivement, j’ai beaucoup appris en me prostituant sous une identité étrangère, j’ai appris que je suis capable d’être ce que je ne suis pas. De dire ce que je ne pense pas. D’aimer ce que je déteste le plus au Monde.
J’ai compris que l’humanité est complexe, et qu’il faut comprendre sous quel angle, sa voracité devient dangereuse et captivante.

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