Africa is the present, toujours le même refrain qui m’accompagne tous les jours.
Nombreux sont ceux qui comme moi sacrifie leur vie pour leur famille. Mais combien parmi nous peuvent en dépit du danger que cela représente vouer leur vie à notre Pays le Togo?
Il va sans dire que nous sommes en dictature. Nous devinons que l’herbe est plus verte ailleurs, mais dans notre cœur toujours le Togo demeure. Je n’ai pas l’habitude des longs discours, alors sachez que je profite de cette opportunité pour m’exprimer clairement et librement.
La situation sociale du Togo est pour le moins qu’on puisse dire difficile à appréhender pour mon jeune âge, et ma compréhension partielle des circonstances qui ont conduit au recul de notre ascension suite à l’indépendance obtenue de manière exemplaire et pacifique au sein de l’ONU, en 1960.
Je souhaite dire ici, que je me refuse à l’idée que le Togo soit condamnée à la domination extérieure par le biais de la monnaie coloniale et le poids de l’Histoire. Sachez que je chéris l’idée que ce pays aux frontières floues représente pour ma génération une Terre fertile et abondante.
Dans le creux des vallées de l’Akposso, au bord des lacs tels que Volta et Togoville, je pressens une population épanouie et autonome. On nous fait croire que tout est impossible à naître chez nous, et pourtant il y a chaque jour un nouveau plan de papaye et d’avocat qui prend racine. On nous vend du rêve avec les loteries visa ou encore les visas étudiants au prix exorbitant, et pourtant, nombreux sont ceux qui viennent trouver l’or dans nos campagnes.
Alors la question est, comment peut-on aujourd’hui apprendre à aimer notre Terre ?
Nous en sommes capables.
Le Togo, mia be denigban mérite notre persévérance dans la lutte pour la démocratie. Nous sommes profondément les amazones aux armes invisibles mais très puissantes, car nous armons nos esprits libérés des énergies fécondes de notre grande culture Ewe. N’ayons pas peur, tant que nous pouvons espérer récolter un jour du fruit de notre sacrifice, alors nous sommes sur la bonne voie.
Nombreux sont ceux qui comme moi sacrifie leur vie pour leur famille. Mais combien parmi nous peuvent en dépit du danger que cela représente vouer leur vie à notre Pays le Togo?
Il va sans dire que nous sommes en dictature. Nous devinons que l’herbe est plus verte ailleurs, mais dans notre cœur toujours le Togo demeure. Je n’ai pas l’habitude des longs discours, alors sachez que je profite de cette opportunité pour m’exprimer clairement et librement.
La situation sociale du Togo est pour le moins qu’on puisse dire difficile à appréhender pour mon jeune âge, et ma compréhension partielle des circonstances qui ont conduit au recul de notre ascension suite à l’indépendance obtenue de manière exemplaire et pacifique au sein de l’ONU, en 1960.
Je souhaite dire ici, que je me refuse à l’idée que le Togo soit condamnée à la domination extérieure par le biais de la monnaie coloniale et le poids de l’Histoire. Sachez que je chéris l’idée que ce pays aux frontières floues représente pour ma génération une Terre fertile et abondante.
Dans le creux des vallées de l’Akposso, au bord des lacs tels que Volta et Togoville, je pressens une population épanouie et autonome. On nous fait croire que tout est impossible à naître chez nous, et pourtant il y a chaque jour un nouveau plan de papaye et d’avocat qui prend racine. On nous vend du rêve avec les loteries visa ou encore les visas étudiants au prix exorbitant, et pourtant, nombreux sont ceux qui viennent trouver l’or dans nos campagnes.
Alors la question est, comment peut-on aujourd’hui apprendre à aimer notre Terre ?
Nous en sommes capables.
Le Togo, mia be denigban mérite notre persévérance dans la lutte pour la démocratie. Nous sommes profondément les amazones aux armes invisibles mais très puissantes, car nous armons nos esprits libérés des énergies fécondes de notre grande culture Ewe. N’ayons pas peur, tant que nous pouvons espérer récolter un jour du fruit de notre sacrifice, alors nous sommes sur la bonne voie.
Quand je songe à mon avenir, il est chez nous, au pays. Rien ne me fait plus envie que de cultiver mon identité et mon caractère dans ce magnifique environnement. Et pourtant j’ai vécu et grandi à l'étranger, en France plus précisément, une terre que j’aime naturellement, mais toujours en deuxième ou troisième position. Le Togo et l’Afrique dans une plus large dénomination, est la preuve de l’existence de l’harmonie divine de la Nature. Il suffit de trouver la fréquence idéale pour vibrer de tout cœur dans ce jardin merveilleux.
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