mardi 24 septembre 2019

AntiPropriété


Je crois qu’il faut sortir de là!

Comment trouver la fuite à l’esclavage.

Regardes-moi, je dois avoir au moins quinze services à thé dans ma salle à manger, ma femme porte du Hermès presque tous les jours, et mon fils ne me parle plus.

Je paie pour ses études, mais il ne me parle plus.

Je veux sortir de là!



Ce matin, j’ai fais un détour par le parc de la rivière, j’ai éprouvé l’envie de me ballader dans un coin verdoyant qui ne soit pas ma propriété.

C’est vrai que je possède une vingtaine d’hectares de terrain en campagne périgourdine, et pourtant ce bout de jardin sous mes pieds me reçoit au même titre que n’importe qui.



Celà fait du bien, je me sens libre, sans attaches ni émotions.
AFUMA credit photo

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